En 1999, Marianne découvre l’Inde, ses paysages à couper le souffle et les communautés hippies qui s’y sont installées. Alors qu’elle vit une histoire exceptionnelle, une tragédie va l’atteindre de plein fouet et mettre fin son idylle avec Nobody.
Vingt ans plus tard, Riley décide de découvrir l’Irlande dont elle rêve depuis toujours. Sur les traces de son père, la jeune femme va faire de multiples rencontres et ses certitudes pourraient bien en être ébranlées…
Loin de m’avoir laissée indifférente, ce roman m’a plongée au cœur d’une double temporalité intense et intrigante. Cette dernière, entrecoupée de courts chapitres sur l’enfance de Nobody, nous dépeint deux tableaux bien distincts. À mesure que Riley glane indices et informations sur son père, nous découvrons la vie de Marianne en Inde et le drame qui l’a frappée. J’ai été très touchée par ces deux femmes d’exception. Fortes, libres et indépendantes. J’ai été bouleversée par leur destin et leurs choix.
L’autrice dispose de la capacité de nous faire plonger corps et âme dans son récit au point d’en effacer la réalité. Elle nous emmène, avec poésie et réalisme, au cœur de l’Inde et de sa nature luxuriante. Elle nous met l’eau à la bouche avec ses descriptions de mets aux multiples saveurs. En Irlande, j’ai senti la pluie, le parquet ciré des vieux pubs et leur ambiance musicale. La musique a d’ailleurs une place très importante dans le roman et les références y sont nombreuses.
J’ai été dépaysée et j’ai vibré aux côtés de Marianne et Riley. Entre secrets de famille et découvertes culturelles, @livia.meinzolt nous embarque pour un voyage identitaire poignant et lumineux.