Récemment, j’ai ressenti le besoin d’élargir mes connaissances et découvertes en matière de littérature classique. J’ai décidé de commencer cette quête avec « La dame du Manoir de Wildfell Hall ».
Alors que Gilbert Markham mène une vie somme toute assez simple et agréable, une jeune veuve du nom d’Helen Graham va s’installer avec son fils dans le manoir de Wildfell Hall. Ce dernier, laissé à l’abandon depuis quelques temps, va faire l’objet des plus vifs questionnements au sein du petit village. Qui est donc cette mystérieuse locataire dont le douloureux passé semble vouloir refaire surface à tout instant?
J’ai absolument adoré ce roman de l’époque victorienne, résolument féministe et éclairé. Je me suis délectée, chapitre après chapitre, de l’écriture d’Anne Brontë. De cette capacité à décrire l’humain avec grâce et élégance. Les sujets abordés sont douloureux : la violence psychologique, les addictions et les désillusions d’une jeune femme dont l’avenir est au bord du précipice.
Ce récit m’a étonnée par sa modernité et par la fluidité de la plume de l’autrice. Cette plongée au coeur de la société anglaise du 19ème siècle m’a épatée et éprouvée. La nature humaine et sa psychologie y sont dépeints avec un réalisme foudroyant. Je ne suis pas prête d’oublier cette lecture ainsi qu’Helen qui m’a profondément touchée par sa vivacité d’esprit.