Lady Julia Ashford est au plus mal dans son immense domaine après la mort accidentelle de son mari. Alors que tout semble sombre et dénué de sens, la vie va s’imposer à elle. Edna, son ancienne domestique, va quant à elle se retrouver mêlée au destin des Murphy, un gang irlandais régnant sur l’East End de Londres et dont le leader n’est pas inconnu de Lady Ashford. Et si finalement, leurs destins étaient entremêlés depuis le début?
J’ai reçu les deux premiers tomes de cette saga pour Noël et je n’ai pas pu résister plus longtemps à l’appel de ce roman aux airs de Downton Abbey et Peaky Blinders. Le premier tome de cette saga historique m’a énormément plu. La plume est fluide, cela se lit très vite (le premier volet est assez court) et j’ai fermé ce roman avec l’envie irrépressible de connaitre la suite.
Nous suivons trois jeunes femmes au coeur de ce récit mêlant à la fois politique, évolution de la condition féminine et convenances au coeur de la haute société. Différents sujets importants et parfois rudes sont abordés au fil des chapitres : la violence envers les femmes, les injustices que subissent ces dernières mais également les prémisses de la première guerre mondiale.
Je l’ai lu extrêmement rapidement, ce premier tome était très court mais promet de multiples rebondissements pour la suite qui m’attend sagement dans ma PAL. Comme pour la Villa aux Etoffes, j’ai adoré suivre la domesticité également. Les liens qui les unissent à cette immense demeure me fascinent toujours autant. Tout est millimétré, organisé et les ragots circulent aussi rapidement que les premières automobiles aux travers des différents étages. L’ambiance est immersive, dynamique et stressante à certains instants. J’ai hâte de retrouver les différents personnages et voir où la guerre va les mener…